Time warp

Retour sur la 23ème édition du mastodonte de la Techno : Time Warp !

Le 01 Avril dernier, notre équipe s’est rendue à Mannheim en Allemagne pour assister à la 23ème édition de Time Warp. Ce ne sont pas moins de 40 000 festivaliers qui trépignaient d’impatience depuis l’annonce du line up colossal de cette année. Et si les coutumiers de l’événement monopolisaient déjà l’attention par de traditionnelles observations : “la prog était mieux l’année dernière” tels des vétérans, il n’en reste pas moins que les puristes du genre ne pouvaient pas espérer meilleure programmation. En une nuit nous assistions à une véritable concentration de tous les mastodontes de l’univers techno en passant par les maestro du genre avec Carl Cox, Laurent Garnier ou encore Ricardo Villalobos, à la nouvelles aire avec notamment Nina Kraviz. La diversité de la techno sphère était représentée par des fondateurs de labels piliers tels qu’Adam Beyer ou Richie Hawtin et tout un microcosme d’artistes plus talentueux les uns que les autres vous transportant dans leurs univers techno.

Devant le festival, impossible de passer à côté de la sécurité allemande, implacable et imposante mais qui n’empêchait pas cette atmosphère de liesse générale à l’idée de réaliser un rêve éveillé de 18h00.

Une fois entrés dans l’enceinte du festival, les premiers stands que vous verrez sont ceux pour acheter vos tickets de consommation pour la soirée. Nous vous conseillons de vous munir d’espèces et de patience car seulement 2 caisses acceptent les paiements en carte bancaire, sachant qu’un ticket = 1 euro. Les tarifs des consommations à l’intérieur sont ceux pratiqués par la majorité des festivals avec des pintes à 6,50 euros et les alcools forts à 8,50. Car chaque tarif est majoré d’un demi token, ce demi token étant inscrit sur un ticket minuscule nous vous conseillons de le confier à votre ami le plus prévoyant de la bande, qui vous épargnera la triste déception de ne pas savourer votre Jagerbomb à cause de 50 malheureux centimes.

Mais passons sur ces petits malheurs techniques qui se font vite absorber par l’atmosphère envoûtante de Time Warp. En allant à Time Warp vous mettez les pieds dans une expérience sensorielle quasi intégrale. C’est dans un décor idyllique au mapping 3D époustouflant que vous vous imprégniez de l’ambiance de chacune des salles. La salle 1 et son infini plafond de lucioles vous transporte dans son univers cosmique et sidéral renfermant des colosses de la techno tels que Carl Cox, Maceo Plex ou Adam Beyer. Cette première antre rivalise avec des virtuoses comme Hawtin ou Paganini faisant trembler le dancefloor de la deuxième salle au plafond enchanteur, couvert d’un essaim de sphères blanches laissant s’échapper une pluie de lasers. En continuant d’explorer les méandres du festival vous parvenez à un écrin musical dans une quatrième salle tranchant avec l’immensité des premières. Ce floor envoûtant vous transporte dans un univers sombre et tapissé éveillant jusqu’au sens du toucher. Et que serait cette expérience sans une immersion dans la célèbre verrière qui laissait apparaître les premiers rayons du soleil sur les plus belles notes du Maestro Laurent Garnier.

Pour parfaire cette expédition sensorielle, la qualité des réglages sonores, propre à la réputation des ingénieurs son allemands, conférait aux sets les plus agressifs une douceur exquise pour l’oreille. Et si la qualité des sets les plus attendus était au rendez vous, quelques surprises se sont glissées là où on ne les attendait pas. Avec notamment Dubfire qui nous a régalé d’un set frénétique d’1h45 et avec un closing de Marco Carola qui parvenait à faire danser un public déjà éreinté par les 12h00 de sets ininterrompus.

Rendez vous l’année prochaine pour une nouvelle édition de ce festival plus qu’à la hauteur de sa réputation !

Suis-nous sur les réseaux

Plus d'articles
dettmann
Marcel Dettmann offre un inédit de Lattice pour bien commencer l’année