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Fakear prometteur avec son premier album Animal.

Fakear a sorti ce 3 Juin son album Animal, pour ce premier essai ce ne sont pas moins de 17 titres, parmi lesquels on trouve quelques réassorts comme la Lune Lune Rousse,  que le frenchi nous propose. Chacune des productions est une véritable invitation à l’exploration et à la découverte grâce à de multiples sonorités exotiques et envoûtantes, notamment dans le clip de Animal qui nous transporte directement en Birmanie.

L’artiste confirme cette envie de faire voyager par la musique dans une interview de Qobuz où il se confie sur ce premier album emprunt de “musique électronique des grands espaces”.

Il explique avoir produit cet album pendant une période de transition où il quittait le milieu urbain de Paris pour la campagne Suisse. C’est cette atmosphère sauvage ainsi que ce retour aux sources musical que l’on ressent au fil des titres et des clips qui nous font découvrir chacun à leur tour un univers en harmonie avec la nature.

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C’est notamment grâce à de nombreux instruments aux sonorités  primitives  que l’artiste nous transporte à chaque instrumentale tantôt jungle et ethnique tantôt plus synthétique et spatiale comme l’illustre parfaitement le titre De la luz. Mais l’instrument principal reste la voix qui ne permet de distinguer aucun mots puisqu’elle est utilisée comme “cris de l’animal humain et non comme outils de communication”. Seuls les quelques featurings de l’album comme Silver avec Rae Morris offrent des paroles empruntes d’émotions.

C’est lorsque Fakear revient sur ses origines musicales que l’on comprend ce désir de produire une musique pure et naturelle loin des influences pop commerciale. “On a pas grandi avec la culture club, la culture french touch, on vient du rock, de la pop, du jazz…  On a plus envie de susciter une émotion, de faire voyager les gens, pas de faire danser les gens” explique t-il.
Autrefois adepte de Deep forest, Dire Strait, Nirvana et particulièrement Bonobo d’où il tire son attrait pour l’électro, il est aujourd’hui un grand fan de Flume notamment, ainsi que de Major Lazer et Kygo ses deux “péchés mignons du moment”.
Cette culture musicale très éclectique  lui permet aujourd’hui d’explorer les horizons multiples de la musique du monde et de produire des instrumentales en parfaite adéquation avec sa culture et son attrait pour les grands espaces.

 

“Ce qui me touche dans l’oeuvre d’art c’est ce truc de voyager, d’emmener quelqu’un quelque part et de le ramener, c’est ma définition de l’art personnellement.”

Mission réussie pour le jeune artiste prometteur qui vous fera sans doute voyager à votre tour avec cet album.

Pour les fans, vous pourrez entendre la touche Fakear s’exporter puisqu’il a produit un morceau pour l’album de M.I.A qui sortira en juillet, on attend avec impatiente le résultat !

 

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